Pierre-Olivier Mornas, Vince LEchange
de P. Claudel, Sil a le sang chaud et tue avec sang-froid, cest la faute à Corneille. Dans tous les cours dart dramatique., et même au collège napprend-on pas que « Ce nest que dans le sang quon lave un tel outrage ! » et son papa Don Diègue na-t-il pas conseillé: «Meurs ou tue » ? Etonnez-vous quaprès une telle éducation, il tire sur ceux qui le contrarient. Il est fait de létoffe des héros, celle dont on fabrique les grands comédiens qui ont toujours préféré jouer le Diable plutôt que le Bon Dieu, Mandrin plutôt que lhonnête homme. Mais lennemi le plus redoutable reste le public. Et là, pas question de le buter, ni de le rebuter. Il vaut mieux sen faire aimer. |