|
||||
Un grand fils célibataire peine à s'émanciper de l'influence de papa-maman. Et le grand garçon est d'autant plus déboussolé que ses géniteurs ont divorcé depuis sa petite enfance. Alors il fuit loin, très loin, à l'étranger... Ce spectacle-là a du charme, de l'émotion, de la tendresse, de la lucidité. Il nous fait joliment sourire de nos contradictions, de nos petitesses, de nos détresses ; il rend attachante chacune de nos faiblesses. Pour cette comédie fine et déliée, il faut reconnaître que le metteur en scène Stephan Meldegg a trouvé une troupe d'une rare homogénéité, d'une délicieuse drôlerie. Tous sont épatants de légèreté grave. Parmi eux, Bernard Verley et Annick Blancheteau, surtout, sont singulièrement fragiles et bouleversants. Fabienne Pascaud |
||||
|
||||