|
||||
Cette nuit-là, dans le salon VIP de l’aéroport de Londres, un
voyageur en transit voit arriver un vieil homme angoissé. Les raisons de cette angoisse sont-elles bien celles que donne le vieux bouquiniste new yorkais ? Comment s’est-il retrouvé en possession d’un billet de 1ère classe pour le vol de Hambourg ? Et ce précieux livre de prières qu’il cherchait depuis si longtemps, pourquoi le lui a-t-on offert ? D’ailleurs, pourquoi va-t-il à Hambourg ? L’autre voyageur, un Allemand qui, lui, n’a pas eu à fuir son pays, autrefois, déploie une sollicitude ostensible envers le vieil homme et établit un rapport de confiance qui incite aux confidences. Le bouquiniste se livre peu à peu à cet inconnu. Mais leur conversation tourne à la confrontation quand ils découvrent à quel point divergent leurs opinions sur un fait divers qui fait grand bruit en Allemagne. Les notions de responsabilité, de culpabilité, de vérité sont au centre de leur joute verbale. Il y est aussi question d’amitié et de pardon. Au fond, la présence des deux hommes dans cet aéroport désert est-elle un hasard ? |
||||
|
||||